Quand les parents se séparent, les enfants en souffrent. Souvent, ils ont beaucoup du mal à vivre cette réalité, et la situation est très difficile à gérer pour certains. C’est la raison pour laquelle la résidence alternée a été mise en place : une semaine chez la mère et l’autre chez le père. Plus précisément, c’est une organisation spécifique de logement d’enfant, dont les parents n’habitent plus sous le même toit. En général, la garde partagée devance la séparation, peut-être lors d’un divorce. Pendant ce temps, l’enfant séjourne en succession chez son papa, et puis chez sa maman. C’est une issue de plus en plus préférée par les parents divorcés. Pourtant, ce rythme de vie perturbe les enfants, même s’ils ne s’expriment pas.
Les signes de mal-être
Régulièrement, les enfants cachent leurs chagrins. Néanmoins, de nombreux symptômes peuvent se présenter, séquelles de la garde alternée. En majorité, l’humeur se modifie : il s’énerve pour rien et devient plus agressif. Il a aussi des problèmes de concentration à l’école et s’entête des heures sans résultats. Habituellement, l’enfant change également de comportement : trouble du sommeil, appétit perdu. Il peut tomber malade : mal à la tête, mal au ventre. Ce genre de malaise pourrait être répétitif, l’indice de son anxiété. La séparation de ses parents crée chez un enfant un sentiment d’abandon, de panique et d’insécurité. Le pire est qu’il peut éprouver une grande méfiance envers les adultes, notamment sur le père, dont la vision stimule une réaction de rejet. Toutes ces mauvaises sensations le bouleversent, qu’il est très important de lui venir en aide, dès que les symptômes apparaissent. Il faut agir vite, car ces tourments peuvent durer longtemps jusqu’à l’adolescence, voire même à l’âge adulte sous forme d’angoisse.
La présence constante des parents
Pour que l’enfant surmonte en mieux la garde alternée, certaines conditions doivent être respectées. Tout d’abord, il est impératif que l’existence du père et la mère persiste. C’est obligatoire afin de garantir la stabilité psychologique de l’enfant, car la coupure subitement d’un lien pourrait nuire à son développement. Lorsqu’il vit donc chez l’un de ses parents, l’autre qui est absent doit toujours exister. Autrement dit, l’enfant peut parler librement avec lui au téléphone ou par internet. Bien que les parents divorcés ne s’aiment plus, ils devraient faire des efforts, pour que la résidence alternée fonctionne à merveille. Cet accord parental est vraiment crucial, afin de rassurer votre enfant que rien ne change à propos de l’amour et de l’affection que vous avez pour lui. En matière d’éducation, les deux parents devraient être sur la même longueur d’onde, pour que votre bébé soit moins perturbé. Essayez de suivre les mêmes règles : l’heure d’aller dormir et de se réveiller ; de manger ; de jouer et de se promener. Si possible, consultez l’avis de votre ex-conjoint avant de prendre une décision importante, comme au sujet de la santé ou de scolarité. Car en cas de malentendu, c’est la justice qui tranche le conflit dans l’intérêt de l’enfant. Une telle chose n’arriverait pas si l’un informe l’autre avant de décider quoi que ce soit, relatif à l’enfant.
Ne s’éloigne pas trop !
Le divorce impose le père ou la mère à partir de la maison, et de déménager ailleurs. Pour le bien de l’enfant, ne part pas habiter si loin de lui. S’il y a beaucoup de distance entre les deux résidences, vous l’obligez à parcourir des plusieurs kilomètres, sans parler du fatigue qui va avec. Vivre à proximité ou dans la même ville que votre enfant est un critère fondamental au bon déroulement de la résidence alternée, et la rotation peut se faire facilement. C’est le mieux que vous puissiez faire, pour aider votre enfant à échapper les longs trajets jusqu’à l’autre demeure. Alors, le domicile lointain l’un de l’autre est une erreur à éviter, si vous voulez que la garde alternée de votre enfant aille bien. En plus, il va pouvoir poursuivre sa scolarité dans la même école, copain et même activité. Ainsi, il est possible également pour votre bambin de garder ses repères.
Soyez à l’écoute
Accorder du temps à ses enfants après une séparation est une grande nécessité pour mieux se développer physiquement et émotionnellement. Consacrez donc un petit moment pour l’écouter, pendant votre tour de garde. L’objectif est de savoir exactement ce que votre enfant ressent. Ce sont les ados qui ont surtout besoin de cette attention de la part de sa mère ou de son père. Si nécessaire, menez une petite enquête auprès de ses amis ou de son professeur d’école, s’il n’arrive pas à s’ouvrir avec vous. Faites tous les moyens pour que votre enfant puisse s’épanouir en toute sérénité. Toutefois, ne cédez pas à la tentation d’accepter tous ce qu’il vous demande, notamment sur les choses que vous refuseriez d’ordinaire. Cette fermeté est essentielle pour la réussite de la garde alternée.